"Nous avons tenté auparavant d'autres formes de protestation, en vain", a assuré à l'AFP dimanche Ian Richards, responsable du conseil de coordination des syndicats et associations du personnel de l'ONU à Genève. "Ils ne nous ont pas laissé le choix".
Selon lui, l'inconnue demeure sur le nombre exact de participants à la grève de mardi parmi les quelque 9.500 employés de l'ONU à Genève ainsi que sur l'impact qu'elle pourrait avoir. "Mais nous nous attendons certainement à ce que cela ait un impact", a-t-il assuré.
L'arrêt de travail interviendra durant une semaine chargée, avec une centaine de chefs d'Etat, ministres ou représentants de divers pays attendus pour la 37ème session du Conseil des droits de l'homme ou des réunions de la Conférence du désarmement.
Dans une lettre envoyée en fin de semaine dernière aux responsables d'agences onusiennes, les syndicats du personnel de l'ONU à Genève ont averti que mardi ne serait qu'"une première journée d'action (et sera) suivi par d'autres".
Déplorant une "détérioration substantielle des conditions de travail du personnel de l'ONU dans le monde", la lettre assure que "la réputation de l'ONU comme employeur traitant son personnel avec respect et équité a été ternie".
Cette lettre a été envoyée alors que le personnel a reçu des fiches de paie incluant une première réduction de salaire de 3,5%, qui doit être suivie en juin d'une autre de 5%, selon M. Richards.
Avec AFP