La Phalange Okba Ibn Nafaâ indique dans sa revendication, rapportée par le groupe spécialisé dans la surveillance des sites jihadistes SITE, avoir "tendu un piège à deux blindés en mission sur une des routes du Mont Sammama", une attaque qui a fait trois morts la veille.
Selon un bilan officiel, trois soldats ont été tués et au moins sept autres blessés lundi matin dans l'attaque à l'explosif alors qu'ils étaient chargés de la sécurité d'ouvriers travaillant au goudronnage d'une route.
Des échanges de tirs ont ensuite eu lieu, et le ministère de la Défense a avancé que deux "terroristes" avaient été "mortellement touchés". Il a toutefois ajouté ne pas être en mesure de confirmer l'information, les corps ayant été emportés par d'autres jihadistes au moment de leur fuite.
D'après le site du quotidien La Presse, des affrontements se sont poursuivis jusqu'en début de soirée au Mont Sammama, considéré comme l'un des principaux maquis jihadistes du pays avec le Mont Chaambi, où 15 soldats avaient été tués en 2014 dans une attaque revendiquée par la Phalange Okba Ibn Nafaâ.
La Tunisie est confrontée depuis sa révolution de 2011 à une progression de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de policiers, de militaires mais aussi de civils et de 59 touristes étrangers en 2015.
Avec AFP