Le bilan semble s’alourdir en Syrie, alors que les observateurs dépêchés par la Ligue Arabe sont attendus jeudi dans ce pays. Le Conseil national syrien fait état de plus de 200 personnes massacrées en deux jours. Cette organisation d’opposition demande aux Conseil de sécurité des Nations Unies et à la Ligue arabe de prendre des mesures. Il a appelé à l’organisation d’une réunion d’urgence à l’ONU afin de discuter de ce qu’il qualifie de « massacre » à Zawiyah, Iblid et Homs.
A Washington, la Maison-Blanche estime que les actions du gouvernement de Bashar al-Assad sont à l’ origine de la mort d’une grande majorité des victimes.
Toutefois, dans une interview accordée à Jacques Aristide, Pierre Piccinin, professeur d’histoire et de sciences politiques à Bruxelles, qui s’est rendu en Syrie il y a quelque temps, c’est une violence qui est aussi perpétrée par l’opposition.