Ces arrestations à la prison pour mineurs "Cesare Beccaria", situés dans la périphérie de la capitale lombarde, sont intervenues à l'issue d'une enquête sur des agressions commises depuis 2022, a indiqué la police dans un communiqué.
Les gardiens mis en cause sont accusés de "complicité d'actes de torture (...) aggravés par un abus de pouvoir", "complicité d'agression sur mineurs", et il y a également un cas de "tentative de violence sexuelle".
Les enquêteurs sont parvenus à démasquer les auteurs présumés de violences grâce à des interceptions téléphoniques et des images du circuit interne de surveillance du centre de détention, ainsi que des témoignages d'anciens détenus, selon le communiqué.
Les prisons italiennes souffrent de surpopulation et de financements insuffisants.
En janvier, plus de 60.300 détenus étaient incarcérés au sein de prisons prévues pour accueillir un maximum de 47.300 personnes, selon l'organe de supervision des prisons.