"Nous allons stopper les meurtres", a affirmé le président Nayib Bukele, selon qui des chefs et criminels de la Mara Salvatrucha (MS-13) "ne tarderont pas à tomber", comme leurs rivaux du gang Barrio 18, grâce à la mobilisation des forces de sécurité.
Les autorités ont fait état ce week-end d'une flambée de violence provoquée par les bandes criminelles maras, dénombrant une cinquantaine de meurtres de vendredi à dimanche.
Cette vague d'homicides se produit alors que la moyenne des meurtres avait récemment chuté en raison des mesures de confinement.
Lire aussi : Huit morts dans une mutinerie de détenus au PérouFace à cette éruption de violence, le gouvernement a annoncé que les forces de sécurité useraient de la force "létale" pour combattre les maras.
En outre, les autorités ont décrété l'état d'urgence dans les centres pénitentiaires où sont détenus quelque 17.000 membres de ces bandes, dont l'effectif total est estimé à 70.000.
Il a été aussi décidé de regrouper dans les cellules les membres des bandes rivales, une décision risquant de générer plus de mutineries et d'assassinats dans les prisons.