"Mon rêve a toujours et sera toujours de participer à mon sport au plus haut niveau et, pour cela, j'ai décidé de changer d'épreuve et de participer au 200 m", a écrit la Sud-Africaine sur sa page Instagram.
"La décision n'a pas été facile à prendre mais, comme c'est mon habitude, je me réjouis de ce défi et je vais travailler dur pour me qualifier pour Tokyo et donner le meilleur de moi-même pour l'Afrique du Sud", ajoute-t-elle.
À 29 ans, l'athlète a remporté deux fois l'or olympique sur 800 mètres, en 2012 et 2016, et trois titres mondiaux.
Lire aussi : Nouveau règlement pour les athlètes transgenres fémininesMais elle ne peut plus participer à des compétitions sur sa distance de prédilection en raison d'un nouveau règlement de la Fédération internationale d'athlétisme (World Athletics, anciennement IAAF) concernant le taux de testostérone des athlètes.
La Féfédération internationale estime que les femmes hyperandrogènes, qui produisent naturellement cette hormone masculine, ont un avantage en compétition sur leurs adversaires.
Elle a donc interdit à Caster Semenya et à d'autres athlètes de participer à des courses allant du 400 mètres au mile, sauf si elles décident de prendre des médicaments pour faire baisser leur taux de testostérone.
Lire aussi : Caster Semenya accuse l'IAAF de l'avoir utilisée comme "rat de laboratoire"Semenya, championne du monde pour la première fois en 2009 à 18 ans, a refusé de se soumettre à ce règlement et a perdu en juillet dernier sa bataille judiciaire pour le faire annuler.
Pour aller aux Jeux de Tokyo, Caster Semenya doit toutefois courir le 200 m en moins de 22,8 sec, le minimum imposé aux athlètes pour se qualifier.
Lors d'un meeting vendredi à Pretoria, elle a remporté une course régionale mais n'a réalisé que 23,49 sec.