"Ce n'est pas au président de dire qu'il faudrait que ce soit le Kenya, le Maroc ou le Nigeria, mais il y a aujourd'hui plusieurs options qui n'existaient pas il y a quelques années", a expliqué le dirigeant britannique en marge du Congrès de la Confédération africaine d'athlétisme qui s'est déroulé lundi et mardi à Rabat.
"Ce sont les compétitions qui inspirent les jeunes et amènent les sponsors, les médias, a-t-il ajouté. Mon ambition, quand je suis arrivé à la tête de l'IAAF (en 2015, ndlr), était que durant ma présidence il y ait un Championnat du monde d'athlétisme en Afrique et en l'espace de deux ans, j'ai été le témoin de deux Mondiaux sur le continent, cross-country en Ouganda et Championnats du monde cadets à Nairobi."
"Cette année, l'Ouganda a réuni 560 athlètes, 60 fédérations et 25.000 personnes pour les Championnats du monde de cross-country et il y a eu 250.000 spectateurs avec 88.000 personnes le dernier jour pour les Mondiaux cadets à Nairobi. L'Afrique du Sud produit des champions dans toutes les catégories et le Maroc accueille une étape de la Ligue de diamant", a également plaidé l'ancien double champion olympique du 1500 m.
Le Kenya a déjà annoncé au mois d'août son intention de briguer l'organisation des Mondiaux-2023 pour en devenir le premier hôte africain.
Le président de la Confédération africaine des athlètes, Kalkaba Malboum, a aussi appelé les pays africains à organiser des Mondiaux d'ici à 2025, affirmant que six d'entre eux, dont le Kenya, en étaient capables.
Les Mondiaux-2019 seront organisés à Doha (Qatar), tandis que l'édition 2021 aura lieu à Eugene (Oregon, Etats-Unis).
Avec AFP