Les sites du gouvernement du Gabon, du ministère de la Communication et de l'Economie numérique, du ministère de la Fonction publique, et au moins ceux d'une trentaine d'autres institutions gabonaises étaient inaccessibles dimanche à 13h30 (12h30GMT), a constaté l'AFP, sans qu'un lien définitif puisse être établi entre les revendications des Anonymous et l'inaccessibilité des sites officiels.
Le site de la présidence était quant à lui accessible dimanche.
"Attaque surprise et massive contre le gouvernement du Gabon aujourd'hui. Plus de 70 sites gouvernementaux (attaqués). Tous leurs serveurs et leurs systèmes mails sont hors-ligne. Les dictateurs auraient dû s'attendre à nous!", a posté sur Twitter un compte proche de la mouvance Anonymous.
Lire aussi : Cyberattaques : une montée en puissance depuis dix ans"Nous sommes les Anonymous. Nous ne pardonnons pas. Nous n'oublions pas. 'Fuck' les dictatures!", pouvait-on aussi lire dans un communiqué signé des Anonymous, disponible sur Internet et relayé par ces comptes anonymes.
Contactées par l'AFP en début d'après-midi, les autorités n'ont pas fait de commentaire.
Le groupe de hackers Anonymous, opérant à travers le monde, s'est spécialisé dans les attaques informatiques contre des sites gouvernementaux pour faire passer des messages politiques.
Ils ne s'en étaient jamais pris au Gabon, et plus globalement à un pays d'Afrique centrale.
Avec AFP