Le ministère de l'Intérieur a précisé dans un communiqué que les huit jihadistes des deux cellules avaient été arrêtés.
Les membres de la première cellule, basée dans la province de Chaqra (centre), sont quatre Saoudiens, a indiqué le porte-parole du ministère.
Cette cellule recevait des ordres d'un dirigeant de l'EI en Syrie et voulait viser les forces de sécurité dans la capitale Ryad, à Tabouk (nord-ouest) et dans l'est du royaume, a-t-il dit.
Six autres Saoudiens ont été arrêtés et sont interrogés sur de présumés liens avec la cellule, a ajouté le porte-parole.
Deux Pakistanais, un Syrien et un Soudanais formaient la deuxième cellule qui avait projeté un attentat à la voiture piégée sur l'un des parkings d'un stade de Jeddah le jour du match qualificatif pour le Mondial-2018 le 11 octobre entre l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis, a poursuivi le porte-parole.
L'Arabie saoudite est membre de la coalition internationale qui, sous la conduite des Etats-Unis, combat les jihadistes de l'EI en Syrie et en Irak.
Dans un autre communiqué, le ministère de l'Intérieur dévoile une liste de neuf suspects --huit Saoudiens et un Bahreïni--, accusés d'implication dans une série d'"attaques terroristes" menées ces derniers mois dans la province Orientale, notamment à Qatif et Dammam.
Le porte-parole a appelé ces suspects à se rendre et annoncé des récompenses pour ceux qui fourniraient des informations sur eux ou aideraient à déjouer des attentats.
En juillet, Ryad avait annoncé l'arrestation de 19 suspects, dont 12 Pakistanais, pour des attentats suicide, dont une attaque sans précédent à Médine, deuxième lieu saint de l'islam, et celle perpétrée non loin du consulat des Etats-Unis à Jeddah, la capitale économique du royaume.
L'Arabie saoudite a été le théâtre depuis fin 2014 d'une série d'attaques et d'attentats revendiqués par l'EI. Ces actions ont principalement visé la minorité chiite ainsi que les forces de sécurité.
Des dizaines de personnes ont été tuées dans ces attaques, notamment dans l'est du pays.
Avec AFP