La mort du célèbre chanteur de zouk, guitariste et leader du groupe Kassav, Jacob Desvarieux à 65 ans vendredi n’a pas laissé des acteurs culturels, musicaux indifférents.
"J’ai eu l’occasion sinon le privilège de le rencontrer à Ouagadougou puis à Abidjan. Jacob était quelqu’un de tellement accessible, simple malgré que Kassav soit sur le toit du monde de la musique", a témoigné Ben Ahmed Ouédraogo dit Big Ben, présentateur à la télévision nationale.
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"La seule fois que je l’ai croisé c’était à Bassam en Côte d’Ivoire en 1996-1997", se souvient Madess, musicien Burkinabè et promoteur de festivals. "Jacob Desvarieux, c’est la quintessence même du zouk. Ce qui m’épate dans la musique de Kassav c’est surtout avec cette vitesse avec laquelle c’était jouée. C’est véritablement la musique africaine. C’est vraiment une grande perte pour la musique noire, la musique afro", a-t-il ajouté.
"Jacob Desvarieux c’est un monument de la musique mondiale. Kassav a traversé des générations avec ses chansons. Mon inspiration musicale dans le zouk est venue de Kassav. Pendant la Covid-19 j’ai fait une reprise de Kassav. Je reprenais même la voix de Jacob. Kassav ça ne va jamais mourir", affirme Aly Verhutey, musicien de Zouk.
Avec sa mort vendredi dernier chez lui en Gouadeloupe, de complication du Covid-19, l’Afrique perd un des grands musiciens qui a fait vibrer pendant des décennies les fans du zouk en Afrique et ailleurs dans le monde.