Au Maroc, des acteurs non-étatiques réunis contre le réchauffement climatique

Des drapeaux de différents pays sont installés près des bâtiments où aura lieu la COP22 à Marrakech, Maroc, le 6 novembre 2016.

Le Maroc abrite à partir de lundi la deuxième édition du sommet "Climate Chance", qui se présente comme l'événement majeur des acteurs de la société civile engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Quelque 2.000 participants de 80 nationalités, parmi lesquels les présidents de la COP20, Manuel Pulgar-Vidal, et de la COP22, le Marocain Salaheddine Mezouar dont le pays a accueilli en novembre un sommet sur le climat, sont attendus à ce forum prévu jusqu'au 13 septembre à Agadir (sud du Maroc).

Après une première édition organisée à Nantes (ouest de la France) en 2016, cette édition permettra de "mesurer les progrès de l'action, d'approfondir les échanges et favoriser les échanges d'expériences et des innovations", selon les organisateurs.

L'évènement est organisé par l'association Climate Chance, présidée par le sénateur français et membre du parti politique Europe Écologie Les Verts Ronan Dantec, et par la région d'Agadir (Souss-Massa).

Plusieurs intervenants se succéderont pour "faire un état des lieux de la mobilisation des acteurs non-étatiques, du progrès de l'action, des difficultés rencontrées mais surtout des axes d'actions existants et des solutions envisageables", ont souligné les organisateurs.

Cinq plénières permettront notamment d'aborder l'Accord de Paris, deux ans après sa signature, ou encore l'annonce du retrait des Etats-Unis de cet accord, et "une place particulière sera faite au contexte africain".

Le Maroc, qui met régulièrement en avant sa stratégie volontariste en matière d'énergies "vertes", avait abrité en novembre dernier à Marrakech (sud) la 22e Conférence mondiale sur le climat.

Avec AFP.