C'est l'une des attaques les plus meurtrières contre les forces maliennes en 2021. Un précédent bilan faisait état de 11 morts, 11 disparus et 14 blessés.
Ce bilan n'a cessé de s'aggraver depuis un premier communiqué publié tard lundi, plusieurs heures après l'attaque menée en milieu de journée contre la relève du poste de Tessit, au sud-ouest d'Ansongo.
Il pourrait s'alourdir encore, d'autres sources citant des chiffres encore plus élevés.
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La relève est tombée dans une embuscade tendue par une centaine d'hommes à bord de pick-ups et sur des motos, selon un récit fait antérieurement par l'armée sur les réseaux sociaux.
"Le nouveau bilan est de 31 militaires maliens tués. Les blessés ont été transportés à Gao pour des soins", a indiqué à l'AFP un commandant local s'exprimant sous le couvert de l'anonymat en raison de ses contraintes hiérarchiques.
"Dans les rangs des terroristes, on a retrouvé 13 morts sur le terrain, et ils sont repartis avec d'autres corps", a-t-il dit.
Un document officiel que l'AFP a consulté rapporte 33 morts et 14 blessés. Un élu local a évoqué sous le sceau de l'anonymat 34 soldats tués.
Depuis 2012 et le déclenchement de rébellions indépendantiste puis jihadiste dans le nord, le Mali est plongé dans une tourmente multiforme qui a fait des milliers de morts, civils et combattants, et des centaines de milliers de déplacés, malgré le soutien de la communauté internationale et l'intervention de forces de l'ONU, africaines et françaises. La crise s'est propagée au Burkina Faso et au Niger.
La zone dite des trois frontières a fait l'objet après janvier 2020 d'un important effort militaire de la force française Barkhane et de ses partenaires sahéliens, spécialement dirigé contre l'organisation Etat islamique au grand Sahara. La France revendique d'avoir considérablement affaibli l'EIGS, tout en frappant aussi durement Al-Qaïda et ses affiliés, également actifs au Sahel.