La Direction générale de lutte contre la maladie enregistre 34 décès parmi les cas confirmés par des tests en laboratoire sur des prélèvements, et 27 parmi les cas probables. Ces derniers datent d'avant la déclaration de l'épidémie le 1er août dans la province du Nord Kivu (est).
Les autorités font état d'un total de 103 cas en date du 22 août (76 confirmés et les 27 probables).
"Le comité éthique a approuvé l’utilisation de quatre molécules thérapeutiques expérimentales supplémentaires, à savoir ZMapp, Remdesivir, Favipiravir et Regn3450 – 3471 – 3479", indique le ministère de la Santé.
Ces nouvelles molécules viennent s'ajouter à une cinquième, le "mAb114", utilisé depuis le 11 août 2018. "Il a été administré à 10 patients qui connaissent une évolution positive", note le ministère de la Santé.
Lire aussi : Au moins 55 morts du virus d'Ebola en RDCOutre le traitement, 2.179 personnes ont été vaccinées dans la région de Beni. Plus de 7.000 vaccins ont été acheminés sur place, selon le ministère de la Santé.
L'ambassadeur de l'Union européenne Bart Ouvry et des responsable de l'ONU et de l’ambassade de Belgique se sont rendus mercredi à Beni.
Ils ont rencontré les équipes menant la riposte contre Ebola avant de visiter le centre de traitement.
Le gouvernement congolais a tenu mercredi un conseil des ministres exclusivement consacré à l'épidémie.
"Le budget de la riposte s'élève à 43 millions de dollars", indique le compte-rendu de cette réunion dirigée par le président Joseph Kabila.
La dixième épidémie d'Ebola en RDC est localisée à la lisière de "deux provinces à forte densité de population" (le Nord Kivu et l'Ituri) et où "la grande mobilité de la population présente un grand défi de santé publique", s'est inquiété le conseil de ministre.
Avec AFP