Au moins deux militaires blessés dans l'explosion de leur véhicule au Burkina

Un militaire près d’un véhicule blindé à Ouagadougou, Burkina, 29 septembre 2015.

Au moins deux militaires burkinabè ont été blessés samedi dans le nord du Burkina Faso, lorsque leur véhicule de patrouille a sauté sur un engin explosif artisanal, indiquent des sources sécuritaires.

"Un véhicule militaire a sauté ce matin sur la route de Djibo (nord), après avoir roulé sur un engin explosif improvisé", a indiqué à l'AFP cette source sécuritaire.

"Au moins deux soldats ont été blessés", a-t-il ajouté. Une autre source sécuritaire a parlé de "4 à 6 blessés légers".

Le véhicule, qui transportait des éléments du Groupement des forces antiterroristes (Gfat), se rendant sur le camp de réfugiés maliens à Mental, dont le poste de sécurité a été incendié dans la nuit de vendredi à samedi, a expliqué un responsable administratif joint à Djibo. Cette attaque du camp de réfugiés, menée par des "individus armés et non identifiés", n'a occasionné "que des dégâts matériels", a-t-il dit.

Frontalier du Mali et du Niger, le nord du Burkina est le théâtre d'attaques jihadistes régulières depuis 2015.

Trois personnes, dont un imam, ont été tuées à la mi-septembre par des individus armés et non identifiés dans deux localités du nord du Burkina, près de la frontière malienne.

Le 18 août, trois militaires burkinabè avaient été tués à Inata, dans le nord du pays, lorsque leur véhicule de patrouille a sauté sur "un engin improvisé.

Ansarul Islam, un groupe jihadiste actif dans le nord du Burkina Faso, avait revendiqué plusieurs attaques contre l'armée burkinabè ces derniers mois, dont une qui a fait 12 morts dans les rangs des militaires en décembre 2016.

Le 13 août dernier, un commando de deux assaillants a tué 19 personnes et fait 21 blessés en plein coeur de Ouagadougou, après une précédente attaque dans la capitale qui a fait 30 morts et 71 blessés.

L'attaque, qui n'a jusqu'ici pas été revendiquée, a été perpétrée par deux assaillants armés de kalachnikovs. Ces assaillants n'ont pas été identifiés.

Avec AFP