"Je viens d'apprendre que 8 soldats burkinabè ont trouvé la mort après que leur véhicule a sauté sur une mine artisanale déposée par les ennemis de notre peuple" a déclaré le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.
"Le véhicule de tête d'un convoi militaire, au départ de Baraboulé pour Djibo, a sauté sur un engin explosif artisanal" a déclaré une source sécuritaire.
L'incident s'est produit "au sortir d'un pont" dans cette région du nord du Burkina Faso. Ce pays sahélien pauvre frontalier du Mali instable et du Niger, est confrontée depuis trois ans à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières.
Lire aussi : Au moins 8 personnes tuées dans une double attaque dans l'est du BurkinaM. Kaboré a adressé ses "condoléances les plus attristées aux Forces de défense et de sécurité, aux familles et proches des victimes", soulignant que ces "attaques lâches et horribles n'entameront jamais notre commune détermination à défendre l'intégrité du territoire national, à rétablir la paix et la sécurité pour le bonheur et la prospérité du peuple Burkinabè".
Dimanche, trois gendarmes ont été tués dans un accrochage avec des individus armés près d'Inata, dans la même province du Soum, où trois employés d'une mine d'or - un Indien, un Sud-Africain, un Burkinabé - ont été enlevés.
De nombreuses attaques et explosions d'engins artisanaux (IED) visant les forces de l'ordre se sont produites ces derniers mois dans la région de l'Est.
Lire aussi : Le pouvoir et l’opposition en désaccord sur les défis sécuritaires au BurkinaMi-août, sept membres des forces de l'ordre burkinabè avaient été tués dans l'explosion d'un engin artisanal, quinze jours après la mort de six personnes dans des circonstances similaires dans la même région de l'Est.
Leur véhicule avait sauté à une trentaine de kilomètres de Fada N'Gourma (chef-lieu de la région de l'Est) sur un engin explosif artisanal, au moment où ils se rendaient en urgence à Pama (100 km de Fada N'Gourma), attaqué par des hommes armés.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a promis le 8 septembre de nouvelles "dispositions sécuritaires" pour "éradiquer le fléau du terrorisme", après une série d'attaques dans l'Est du pays qui a fait une vingtaine de morts en un mois.
Avec AFP