Au moins sept morts retrouvés en Méditerranée

Ce bateau évacue des migrants de la Libye à la Valette, le 29 mars 2011.

Les corps sans vie de sept migrants, dont celui d'un petit garçon d'une huitaine d'années, ont été retrouvés par les secouristes du Moas, dans des embarcations à la dérive au large de la Libye, selon cette ONG maltaise et les garde-côtes italiens.

"Imagine le fait de porter le corps sans vie d'une enfant de huit ans jusque chez toi le jour de Pâques. Je n'oublierai jamais cette journée", a déclaré sur Twitter Chris Catrambone, fondateur du Migrant Offshore Aid Station (Station d'aide offshore aux migrants, Moas).

Plusieurs opérations de sauvetage ont à nouveau eu lieu dimanche, concernant plus de 2.000 personnes, selon les garde-côtes italiens, qui coordonnent les secours en Méditerranée centrale.

Les ONG ont lancé un appel à l'aide pour que davantage de navires soient envoyés sur place, leurs propres embarcations étant déjà surchargés de migrants repêchés la veille, alors que le temps se détériore.

Samedi, quelque 4.500 migrants ont déjà été secourus au cours de quelque 35 opérations de sauvetage menées essentiellement par des navires afrêtés par des Organisations non gouvernementales comme le Moas, selon les garde-côtes.

A la faveur du beau temps qui régnait ce weekend au large de la Libye, les départs se sont multipliés.

Vendredi, plus de 2.000 migrants avaient ainsi été secourus. Un adolescent avait été retrouvé mort dans l'un des canots à la dérive, tous pleins à craquer.

De nombreux migrants meurent étouffés ou noyés tant les embarcations sont surchargées par les passeurs.

Le nombre de morts ou de personnes disparues en Méditerranée, en provenance de Libye, a atteint 666 depuis le début de l'année, contre plus de 5.000 en 2016, selon le dernier décompte de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Plus de 27.000 personnes ont déjà été secourus et transportés en Italie depuis le début de l'année, soit une très forte hausse par rapport à la même période de l'an dernier, selon l'Organisation internationale des migrations (OIM).

Avec AFP