Au moins six morts au Burundi suite aux pluies torrentielles

Des restes humains transportés sur un sac en plastique à Mwaro au centre du Burundi, le 27 février 2017. (VOA/Christophe Nkurunziza)

Un glissement de terrain entraîné par les eaux de pluies a causé la mort d’au moins six personnes, indiquent les autorités burundaises.

Au moins six personnes ont été tuées au Burundi dans la nuit de jeudi à vendredi lors de pluies torrentielles ayant notamment provoqué des glissements de terrain ainsi que de nombreux dégâts matériels, selon un bilan officiel provisoire.

"Des pluies torrentielles mêlées à des vents violents se sont abattues sur plusieurs provinces du pays cette nuit", a déclaré à l'AFP le premier vice-président burundais Gaston Sindimwo en communiquant ce bilan.

A Mabayi, dans la province de Cibitoke (nord-ouest), "un glissement de terrain a recouvert quelques maisons et pour le moment les secours ont déjà retrouvé cinq victimes", a-t-il détaillé, ajoutant que les recherches se poursuivaient.

Dans le quartier de Kinama, dans le nord de la capitale Bujumbura, où le débordement d'un caniveau a créé subitement un puissant torrent sur un terrain en pente, une personne a été emportée par le courant et est décédée, selon M. Sindimwo.

Les communes (municipalités) de Kiganda dans la province de Muramvya (centre) ou encore de Mutimbuzi, dans la province de Bujumbura-rural, ont également été touchées, mais les autorités ne disposent "pas encore du bilan des dégâts dans ces régions", a-t-il poursuivi.

"C'est une véritable catastrophe car il y a aussi des blessés et on a déjà dénombré pour le moment 162 maisons détruites. Mais le gouvernement est en train de tout mettre en oeuvre pour venir en aide à ces populations éprouvées", a assuré le premier vice-président burundais.

Selon des témoignages recueillis auprès des habitants de Bujumbura, une puissante averse est tombée jeudi soir de 19H00 à 21H00 locales, causant de nombreux dégâts matériels. Les quartiers de Carama, Buterere ou Kinama, dans le nord de la capitale, avaient encore les pieds dans l'eau vendredi à la mi-journée.

La saison des pluies qui s'est étalée de septembre à février avait tué des dizaines de personnes et occasionné la destruction de centaines de maisons et de nombreux champs, selon les services de M. Sindimwo, qui coordonnent une cellule chargée des catastrophes naturelles.

Avec AFP