L'éboulement a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, marquée par de fortes pluies, dans le quartier de Mossikro de la commune d'Attécoubé dans l'ouest d'Abidjan.
"Bilan provisoire: sept victimes dont cinq décédées et deux blessées. Les blessés ont été évacués", à l'hôpital, explique une brève publication du groupement de sapeurs pompiers militaires sur les réseaux sociaux.
"Les recherches se poursuivent", ajoute le texte, précisant que d'autres personnes sont toujours probablement ensevelies.
Le Premier ministre Patrick Achi s'est rendu jeudi matin sur place.
Une opération d'évacuation d'une cinquantaine de zones menacées d'éboulements ou de glissements de terrain a débuté début juin, alors que la saison des pluies démarrait en Côte d'Ivoire.
Dans ces opérations, le gouvernement détruit des quartiers dans des zones inondables ou dangereuses, où les habitants vivent dans des conditions précaires, s’installant là où ils trouvent de la place.
"Mossikro (...) est retenu comme zone à risque, et sa population avait été depuis les mois de mars et avril sensibilisée à quitter impérativement les lieux", déplore un communiqué du ministère de l'Hydraulique.
"Les réticences et résistances à cette opération de survie ou de préservation de la vie initiée par le Ministère en charge de l'Assainissement sont suicidaires", poursuit le texte.
Le gouvernement assure que les personnes dont les maisons ont été rasées par cette opération ont été relogées provisoirement.
Le scénario des pluies torrentielles suivies d'inondations dévastatrices est récurrent dans la capitale économique ivoirienne. Les constructions dans des zones inondables, souvent habitées par des pauvres, sont légion dans cette métropole d'Afrique de l'Ouest qui compte cinq millions d'habitants et en croissance continue.
En juin 2018, 18 personnes étaient mortes à Abidjan après des pluies torrentielles. Treize autres étaient décédées dans un glissement de terrain en juin 2020.