Le Conseil de sécurité, à la demande de la France, s’est réuni jeudi soir pour débattre de l’évolution de la crise malienne. Ses membres se sont penchés sur un message du président par intérim du Mali, Dioncounda Traoré, qui a demandé aux Nations Unies (ONU) ainsi qu’à la France d’aider à bloquer l’avance des milices islamistes vers la capitale, Bamako.
Face à la grave détérioration de la situation sur le terrain, le Conseil de sécurité a appelé au déploiement rapide de la force internationale au Mali. « Ces derniers évènements prouvent une nouvelle fois la nécessité de procéder au déploiement rapide d’une force africaine au Mali, ainsi que de la mission européenne de formation et de conseil » a estimé l’ambassadeur de France à l’ONU, Gérard Araud, au terme de la réunion.
« Pour le moment, nous avons envoyé un message » pour essayer de dissuader les terroristes d’avancer davantage, a-t-il poursuivi. Il faut dire que les membres du Conseil s’interrogent sur les buts de l’offensive des milices. Cette avancée vers le Sud est « soit une démonstration de force des terroristes dans le cadre de la négociation politique, soit c’est la décision des terroristes d’essayer d’avancer vers le sud avant l’arrivée de la force africaine », a dit l’ambassadeur Araud.
Le représentant de la France a lancé un avertissement : Si les terroristes n’écoutent pas le message du Conseil de sécurité, celui-ci pourrait se réunir à nouveau ce weekend pour réagir plus fermement. Quant aux carences de l’armée malienne, a fait valoir M. Araud, « ce qui s’est passé à Konna …. montre qu’il est plus que jamais nécessaire de reconstruire, de reconstituer une armée malienne, et c’est pour cela qu’il faut que la mission d’entrainement de l’Union africaine (UA) arrive le plus vite possible au Mali », a estimé M. Araud.
Par ailleurs, la représentante des Etats-Unis à l’ONU, Susan Rice, a rejeté les critiques selon lesquelles le Conseil de sécurité réagit trop lentement à l’évolution de la situation sur le terrain au Mali.
« Depuis le voyage du Conseil en Afrique de l'Ouest au printemps dernier, nous avons encouragé la Cédéao à présenter un plan viable dès que possible, et même aujourd'hui dans nos esprits ce plan a encore besoin d’être peaufiné », a dit Mme Rice. « Mais ce n'est pas la question », a-t-elle poursuivi. « Le fait est que nous sommes confrontés à des extrémistes qui ont des ambitions très inquiétantes, sinon néfastes, qui doivent être contrecarrées. L’idéal aurait été que l'armée malienne ait la capacité et la volonté de le faire au printemps dernier, et même encore aujourd'hui. Et l'un des sujets que nous avons abordés, c’est la mesure dans laquelle les Maliens sont prêts et disposés à défendre leur propre pays », a conclu la représentante des Etats-Unis à l’ONU.
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« Pour le moment, nous avons envoyé un message » pour essayer de dissuader les terroristes d’avancer davantage, a-t-il poursuivi. Il faut dire que les membres du Conseil s’interrogent sur les buts de l’offensive des milices. Cette avancée vers le Sud est « soit une démonstration de force des terroristes dans le cadre de la négociation politique, soit c’est la décision des terroristes d’essayer d’avancer vers le sud avant l’arrivée de la force africaine », a dit l’ambassadeur Araud.
Le représentant de la France a lancé un avertissement : Si les terroristes n’écoutent pas le message du Conseil de sécurité, celui-ci pourrait se réunir à nouveau ce weekend pour réagir plus fermement. Quant aux carences de l’armée malienne, a fait valoir M. Araud, « ce qui s’est passé à Konna …. montre qu’il est plus que jamais nécessaire de reconstruire, de reconstituer une armée malienne, et c’est pour cela qu’il faut que la mission d’entrainement de l’Union africaine (UA) arrive le plus vite possible au Mali », a estimé M. Araud.
Par ailleurs, la représentante des Etats-Unis à l’ONU, Susan Rice, a rejeté les critiques selon lesquelles le Conseil de sécurité réagit trop lentement à l’évolution de la situation sur le terrain au Mali.
« Depuis le voyage du Conseil en Afrique de l'Ouest au printemps dernier, nous avons encouragé la Cédéao à présenter un plan viable dès que possible, et même aujourd'hui dans nos esprits ce plan a encore besoin d’être peaufiné », a dit Mme Rice. « Mais ce n'est pas la question », a-t-elle poursuivi. « Le fait est que nous sommes confrontés à des extrémistes qui ont des ambitions très inquiétantes, sinon néfastes, qui doivent être contrecarrées. L’idéal aurait été que l'armée malienne ait la capacité et la volonté de le faire au printemps dernier, et même encore aujourd'hui. Et l'un des sujets que nous avons abordés, c’est la mesure dans laquelle les Maliens sont prêts et disposés à défendre leur propre pays », a conclu la représentante des Etats-Unis à l’ONU.