"Les Alliés sont en train de se consulter sur l'atterrissage forcé de l'avion de Ryanair par le Bélarus et les ambassadeurs vont en discuter demain", a indiqué cette source à l'AFP.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg avait dénoncé dimanche "un incident sérieux et dangereux" et réclamé "une enquête internationale", après l'interception de cet avion qui faisait la liaison entre la Grèce et la Lituanie, deux pays membres de l'Otan et de l'UE.
Les Etats-Unis comme les pays européens ont appelé à la "libération immédiate" de l'opposant Roman Protassevitch, âgé de 26 ans, interpellé par les forces de l'ordre bélarusses à l'aéroport de Minsk après un atterrissage d'urgence.
Lire aussi : Vives tensions entre l'Union européenne et le Bélarus à cause d'un avion détourné
Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays de l'UE, réunis en sommet lundi et mardi, discuteront de "possibles sanctions" de l'UE contre le Bélarus,
Le Bélarus a balayé lundi le concert de critiques et d'indignation internationales après l'interception manu militari de ce vol commercial de Ryanair.
Minsk fait l'objet de sanctions de la part de l'UE et des Etats-Unis, après l'élection présidentielle d'août 2020 jugée "truquée" et la violente répression par le régime de la contestation qui avait suivi. Josep Borrell avait indiqué le 10 mai que l'UE se préparait à renforcer ses sanctions.
Malgré ces sanctions européennes et américaines visant le président bélarusse Alexandre Loukachenko et de hauts responsables de son gouvernement, le régime de Minsk, soutenu par Moscou, n'a donné aucun signe sérieux de compromis face au mouvement de contestation, renforçant au contraire la répression.