Parmi les civils tués figure un employé de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), Evariste Mbonihankuye, précise un communiqué de l'ONU.
Les victimes civiles "ont été apparemment abattues à bout portant".
M. Ban "demande instamment aux autorités burundaises d'entreprendre une enquête rapide et rigoureuse" sur ces "crimes méprisables" afin de poursuivre les responsables en justice.
Un précédent bilan de la police burundaise faisait état d'au moins six personnes tuées dont un policier tués dans ces violences, survenues dans un quartier contestataire de Bujumbura.
D'après plusieurs habitants du quartier, des membres d'une unité de l'armée se sont livrés à "un véritable massacre" dans le quartier de Ngagara, où ils ont "exécuté" par balles au moins sept civils.
Le Burundi a plongé dans une grave crise politique émaillée de violences depuis l'annonce fin avril de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat contesté par l'opposition et la société civile.
Depuis sa réélection en juillet, les violences se sont intensifiées, avec des assassinats de personnalités des deux camps, des attaques contre la police et des exécutions sommaires.
Avec AFP