La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a assuré lundi qu'elle "assumait la responsabilité" des conséquences de l'attaque du consulat américain à Benghazi, en Libye. Cette affaire provoque une polémique aux Etats-Unis avant la présidentielle et le second débat entre les deux candidats prévu ce mardi soir.
Dans des interviews accordées lundi soir aux télévisions américaines CNN et Fox depuis la capitale du Pérou, Lima, la chef de la diplomatie américaine a surtout voulu protéger le président démocrate Barack Obama et son vice-président Joe Biden des attaques du camp républicain du candidat Mitt Romney quant aux conditions de sécurité qui prévalaient autour du consulat de Benghazi avant l'attentat.
"J'assume la responsabilité" pour la gestion de cette attaque survenue le 11 septembre et qui a notamment coûté la vie à l'ambassadeur américain en Libye Christopher Stevens, a déclaré Hillary Clinton, selon de courts extraits diffusés par CNN et Fox.
"J'ai la charge du département d'Etat (qui emploie) 60.000 personnes dans le le monde entier, dans 275 postes" diplomatiques et consulaires et "le président et le vice-président n'auraient certainement pas connaissance de décisions prises par des professionnels de la sécurité", a affirmé la secrétaire d'Etat.
Elle a dit vouloir avant tout "éviter une sorte de piège politique".
Les républicains emmenés par leur candidat Mitt Romney reprochent au gouvernement démocrate du président Obama des failles en matière de sécurité et de renseignement avant l'assaut du consulat et brocardent leurs opposants pour avoir tardé à reconnaître qu'il s'agissait d'un "attentat terroriste" impliquant Al-Qaïda.
Le sénateur républicain John McCain, qui fut candidat contre M. Obama en 2008, a salué dans un communiqué le "geste louable" de Hillary Clinton, "surtout quand la Maison-Blanche essaie d'échapper à toute forme de responsabilité".
Dans des interviews accordées lundi soir aux télévisions américaines CNN et Fox depuis la capitale du Pérou, Lima, la chef de la diplomatie américaine a surtout voulu protéger le président démocrate Barack Obama et son vice-président Joe Biden des attaques du camp républicain du candidat Mitt Romney quant aux conditions de sécurité qui prévalaient autour du consulat de Benghazi avant l'attentat.
"J'assume la responsabilité" pour la gestion de cette attaque survenue le 11 septembre et qui a notamment coûté la vie à l'ambassadeur américain en Libye Christopher Stevens, a déclaré Hillary Clinton, selon de courts extraits diffusés par CNN et Fox.
"J'ai la charge du département d'Etat (qui emploie) 60.000 personnes dans le le monde entier, dans 275 postes" diplomatiques et consulaires et "le président et le vice-président n'auraient certainement pas connaissance de décisions prises par des professionnels de la sécurité", a affirmé la secrétaire d'Etat.
Elle a dit vouloir avant tout "éviter une sorte de piège politique".
Les républicains emmenés par leur candidat Mitt Romney reprochent au gouvernement démocrate du président Obama des failles en matière de sécurité et de renseignement avant l'assaut du consulat et brocardent leurs opposants pour avoir tardé à reconnaître qu'il s'agissait d'un "attentat terroriste" impliquant Al-Qaïda.
Le sénateur républicain John McCain, qui fut candidat contre M. Obama en 2008, a salué dans un communiqué le "geste louable" de Hillary Clinton, "surtout quand la Maison-Blanche essaie d'échapper à toute forme de responsabilité".