Quatre femmes sont au nombre des candidats qui briguent la succession de Thomas Boni Yayi, président sortant, qui a renoncé à se représenter pour un autre mandat.
Beaucoup de candidats n’étaient pas attendus. Beaucoup sont des ministres du gouvernement de M. Yayi.
La grande surprise semble plutôt être l’alliance entre les trois principales formations politiques qui se sont battues aux dernières législatives pour arracher, chacune, la majorité parlementaire.
Les Forces Cauris pour un Bénin Emergent de Thomas Boni Yayi, la Renaissance du Bénin de Nicéphore Soglo, ancien chef de l’Etat du pays (1991-1996) et le Parti du renouveau démocratique de Me Adrien Houngbédji, président de l’Assemblée nationale ont déposé une candidature commune ; celle du Premier ministre Lionel Zinsou, contesté par les partis d’opposition.
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L’alliance est contre nature, selon un analyste interviewé par notre correspondant à Cotonou, Ginette Fleure Adande.
Après cette étape du dépôt des dossiers, la commission électorale nationale autonome béninoise dispose de 8 jours pour étudier les documents puis les transmettre à la Cour constitutionnelle après le paiement d'une caution de 15 millions de francs CFA par les différents candidats.
La Cour aura alors 10 jours pour valider ces candidatures à l'élection présidentielle.
Ginette Fleur Adandé (Cotonou) et Eddy Issango (Washington DC)