Cette annonce intervient au moment où le président américain Donald Trump, qui a promis d'investir 1.000 milliards de dollars dans une politique de grands travaux aux Etats-Unis, se trouve en Arabie saoudite pour son premier déplacement à l'étranger.
Le fonds souverain saoudien contribuera à hauteur de 20 milliards de dollars à la nouvelle structure financière dont les 20 milliards restants seront levés "auprès d'autres investisseurs", assure Blackstone dans un communiqué qui ne donne aucune précision sur le calendrier.
A terme, ce nouveau fonds devrait être en mesure d'investir 100 milliards de dollars dans des projets d'infrastructure, "principalement" aux Etats-Unis, indique simplement le communiqué.
"Cet investissement potentiel reflète notre appréciation positive des ambitieuses initiatives menées aux Etats-Unis sur les infrastructures conformément aux annonces du président Trump", a salué Yasir Al Rumayyan, directeur général du fonds public saoudien, cité dans le communiqué.
Le communiqué rappelle des estimations d'experts selon lesquelles la vétusté des infrastructures américaines (routes, aéroports, chemin de fer...) coûte chaque année 3.400 dollars à chaque famille américaine.
"Il y a un consensus très large autour de l'idée que les Etats-Unis ont urgemment besoin d'investir dans des infrastructures qui vieillissent à très grande vitesse", a commenté le président de Blackstone, Hamilton James, également cité dans le communiqué.
Pour le moment, la politique de grands travaux de Donald Trump n'est pas entrée dans sa phase active et son mode de financement reste flou, les républicains majoritaires au Congrès étant a priori hostiles à une injection massive de fonds publics.
Avec AFP