Des sources militaires nigériennes citées par Reuters ont fait, lundi, état de 300 membres de Boko Haram tués dans les combats.
Au moins 10 morts et 20 blessés sont comptés du côté des soldats tchadiens.
Les mêmes sources qui s’expriment sous le sceau de l’anonymat, affirment avoir reçu le feu vert des autorités du Nigéria pour mener cette offensive contre les islamistes insurgés.
Aucune déclaration officielle n’a été faite du côté des autorités nigériennes sur cette attaque, mais une source de l’hôpital de Diffa, au Niger, parle d’au moins 33 blessés dans les rangs de forces régionales, sans préciser leur nationalité.
Les troupes tchadiennes et nigériennes ont pour la toute la première fois mené dimanche une incursion en territoire nigérian dans le cadre de l’offensive de la coalition régionale contre Boko Haram qui sème la désolation avec des attaques meurtrières dans les pays de la région.
La veille de l’offensive des troupes régionales, Boko Haram a, à travers un enregistrement audio de son chef Abubakar Shekau posté sur Twitter, annoncé son allégeance au groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Cette opération marque l'ouverture d'un deuxième front contre Boko Haram au Nigeria: le Tchad mène en effet depuis fin janvier une autre offensive en territoire nigérian depuis le Cameroun, de l'autre côté du lac Tchad.
Le président tchadien Idriss Déby Itno a promis mercredi "d’anéantir" le groupe armé et d'éliminer son chef, Abubakar Shekau, s'il ne se rendait pas, affirmant savoir où il se trouve.
(L’information reprise dans cet article provient de Reuters et de l’AFP).