Certains partis politiques burkinabè condamnent le coup d’Etat. Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’Union pour la Renaissance/Mouvement Sankariste (UNIR/MS) et candidat à la présidentielle du 11 octobre, s’insurge contre le coup de force.
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Cette crise au Burkina n’est pas une surprise pour certains. En juin dernier, à quatre mois des élections présidentielles, le think tank International Crisis Group avait publié une analyse de la situation politique mettant en avant les risques pris par le gouvernement de transition avec l’exclusion des représentants de l’ancien pouvoir des prochains scrutins. Pour Cynthia Ohayon, chercheure spécialisée sur le Burkina Faso, cette crise était hautement prévisible.
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De son côté, le mouvement Le Balai Citoyen appelle au rassemblement et à la désobéissance civile. Le studio de son leader Smockey a été attaqué par des éléments du RSP. L’organisation citoyenne « Tournons la page » assure qu’une roquette a été tirée et précise que les principaux responsables du Balai citoyen ont été mis en lieu sûr.
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Depuis mercredi, les centrales syndicales et syndicats autonomes du Burkina ont lancé un mot d’ordre de grève générale illimitée, appelant leurs membres « à se mobiliser contre les ingérences du Régiment de Sécurité Présidentielle (RSP) dans la vie politique et pour une véritable démocratie dans notre pays ».
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