Outre une transition de 5 ans, le président de la transition a désormais le statut de président du Burkina Faso. Celui-ci, ainsi que le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale peuvent participer aux élections présidentielle, législatives et municipales devant mettre fin à la transition.
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"Les travaux se font très bien déroulés, dans le respect, la tranquillité et également dans la sagesse, même si par moment certains d’entre nos camarades ont voulu semer le trouble parce qu’ils voulaient 10 ans au lieu de 5 ans", estime Karidjatou Sow, militante de la société civile.
"Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a engagé de grands chantiers de développement et est-ce qu’on doit écourter cet élan ? Non. Il faudrait que nous accompagnions cette transition de sorte que le développement tant attendu et la reconquête de notre territoire puissent être une réalité", a affirmé François Zangré, représentant de parti politique.
L’ex-majorité et l’ex-opposition n’ont pas pris part à ces assises. Mais Jonas Hien, représentant de la société civile, n’y voit aucun inconvénient. "Je retiens que toutes les composantes y étaient parce qu’il y avait des partis politiques. Il y a plus de 200 partis politiques au Burkina Faso. S’il y a une partie des partis politiques qui est venue, nous considérons que toutes les composantes étaient là", affirme-t-il.
Mais cinq ans, c’est une surprise pour Arouna Kaboré, analyste politique. "Je m’attendais à pas plus de trois ans. Cinq ans, on verra... Reste que cette durée montre qu’on a quand même du pain sur la planche. Il y a encore beaucoup de travail à faire encore pour en finir avec l’hydre terroriste."
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La charte de la Transition adoptée à l’issue de ces assises nationales comporte quatre titres et 28 articles. Version révisée de celle du 14 octobre 2022, elle a été signée par le président Ibrahim Traoré.