La "Liberté de la presse et droit d’accès à l’information en contexte de crise sécuritaire et humanitaire" a été la thématique cette année. Près d’une vingtaine de professionnels venus du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Burkina Faso ont pris part à ces rencontre qui ont pris fin ce week-end.
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"Ce que nous attendons des professionnels de médias c’est qu’ils puissent être des acteurs du combat contre le terrorisme, a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo, le ministre de la Communication. Chacun doit s’impliquer dans cette guerre avec ses armes, et nous pensons que les journalistes ont des armes redoutables".
"Il est important pour nous, en tant qu’hommes de médias, en tant que journalistes, de repenser notre façon de communiquer, d’accompagner nos médias dans une guerre qu’on appelle guerre de la communication," estime Hassan Diombele, le directeur général de l’Office de radio et télévision du Mali. On a compris qu’il était important de nous donner nous-mêmes, la vraie lecture des événements que nous vivons."
L'insécurité dans certaines zones inquiète nombre de professionnels.
"De toute évidence, il s’agit d’un métier dangereux en contexte de guerre et d’insécurité, constate a expliqué l'enseignant Serge Théophile Balima, l’un des panélistes. Les journalistes sont confrontés à de nombreuses difficultés. Ils opèrent dans un climat de violence et de menace constante et ils sont souvent des cibles privilégiées pour les différentes parties qui cherchent à imposer leur version des faits."