Après la suspension pour trois mois des émissions interactives dans les médias audiovisuels du Burkina Faso, les journalistes regrettent ce qu’ils qualifient d’atteinte à la liberté d’expression et de la presse.
En annonçant la mesure le jeudi 7 mai, le Conseil Supérieur de la Communication a dit craindre les dérapages verbaux alors que le pays doit tenir des élections en octobre prochain.
Justin Coulibaly, le président du Centre national de presse Norbert Zongo, estime une telle mesure surprenante, car, a-t-il dit à VOA Afrique, en tant que «responsable de Radio Liberté, on n’a jamais été interpellé par le Conseil supérieur de la communication par rapport à la déontologie ».
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