Burkina Faso : face au terrorisme, le festival international Pulaaku

Des leaders communautaires lors du festival international Pulaaku à Ouagadougou.

Au Burkina Faso, la 5e édition du festival international Pulaaku s’est tenue le week-end dernier à Ouagadougou. Le festival se veut le messager du vivre-ensemble et de la cohésion sociale pour sensibiliser et contribuer à la lutte contre le terrorisme.

2023, l'édition de renaissance, le festival international Pulaaku étant à l’arrêt depuis cinq ans, principalement à cause de l’insécurité. Le festival veut utiliser les expressions culturelles du pays au service de la cohésion sociale et de la lutte contre l’extrémisme violent, essentielle thématique de la présente édition.

"Aujourd’hui nous avons une culture qui doit unir du fait du dynamisme culturel burkinabè. Nous sommes un, liés par les mariages interethniques, liés par le sang, nous devons avancer ensemble. Nous sommes comblés pour ce festival qui a réuni tout le monde même au plan international", a dit Bouraima Barry, le coordonnateur du festival international Pulaaku.

Le promoteur du festival international Pulaaku, Bouraima Barry.

Tous les participants à cette édition du festival international Pulaaku sont convaincus que la culture peut contribuer dans la lutte contre le terrorisme.

"Je fais un appel à tout Burkinabè, chacun où il est, qu’il puisse apporter sa contribution dans la quête de la paix, a lancé Hammadoun Dicko, un leader peul soutien du festival. Que chacun travaille pour que le pays soit libéré, que nous puissions périr dans toutes nos localités, les 45 provinces."

Hammadoun Dicko, leader peul soutien du festival

Les autorités du pays ne peuvent que saluer de pareilles initiatives.

"La culture pulaaku véhicule des valeurs culturelles, de solidarité, de fraternité, des valeurs de respect mutuel et de tolérance, se félicite Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Culture. C’est l’occasion de pouvoir échanger et approfondir les réflexions pour bâtir le Burkina de demain, la cohésion durable que nous souhaitons sur un fondement solide, le socle de la culture. Nous en avons la conviction."