La présente formation se tient à Koudougou, à une centaine de kilomètres de la capitale. Des encadreurs des Volontaires pour la défense de la patrie y sont comme à l’école des droits humains. Ils prennent ici des modules pour ensuite dispenser leur savoir sur le terrain, aux supplétifs de l’armée.
"Nous avons initié cette formation en collaboration avec le ministère de la justice de sorte que sur le terrain, les VDP puissent être outillés par rapport aux droits humains, explique le lieutenant-colonel Thomas Savadogo, Commandant de la brigade des Volontaires pour la défense de la patrie. À terme, nous aurons 240 encadrants qui seront formés."
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La formation est construite autour d’un manuel élaboré en collaboration avec l’ensemble des acteurs concernés.
"Dans ce manuel vous avez des éléments d’informations sur la question des droits humains en général, sur la protection des enfants, des femmes, des personnes déplacées et sur les réfugiés, détaille Adjaratou Zongo, directrice générale des droits humains. On revient dans ce manuel sur les droits spécifiques qui, au regard du contexte sécuritaire difficile, peuvent se trouver menacés sur le terrain."
"Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, il est nécessaire que nous trouvions un équilibre entre la réponse militaire que nous apportons au terrorisme et la nécessité de la protection des droits humains", estime Rodrigue Bayala, le ministre de la Justice.
La formation est assurée par des spécialistes du ministère de la Justice, du parquet militaire, de l’Unicef et des autres agences des Nations unies au Burkina Faso.