Au moins 12 assaillants ont été tués lors d'une attaque coordonnée vendredi contre deux camps militaires à Bujumbura et un en province qui a été repoussée après plusieurs heures d'affrontements.
Il s'agit des affrontements les plus intenses au Burundi depuis une tentative de coup d'Etat manquée en mai.
La situation au Burundi sera évoquée lors de consultations à huis clos entre les ambassadeurs des 15 pays membres du Conseil à partir de 17H00 locales (22H00 GMT), ont indiqué des diplomates.
Dans un communiqué, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné ces attaques menées "par des groupes d'assaillants non identifiés".
"Ces actes sont susceptibles de déstabiliser davantage la situation au Burundi", a-t-il estimé.
Il a "exhorté les leaders de ces groupes ainsi que les autorités nationales à s'abstenir de toute escalade de violence ou de représailles".
M. Ban "souligne que ceux qui ordonnent ou commettent des violations des droits de l'homme seront tenus personnellement responsables".
Il "appelle toutes les parties nationales à faire respecter l'Etat de droit". Il exhorte par ailleurs les autorités "à contribuer à l'établissement des conditions pour un dialogue crédible et inclusif permettant au Burundi de relever les défis politiques auxquels le pays est confronté".
L'ONU réaffirme aussi "son plein appui et soutien à tous les efforts visant à promouvoir un règlement pacifique" de cette crise, conclut le texte.
Avec AFP