Les Allemands, pourtant dans le costume du favori après avoir terminé en tête du groupe F devant le Real Madrid, ont longtemps dominé les débats face au triple champion du Portugal en titre. Mais il leur a manqué une chose, et pas des moindres: marquer.
Leur attaquant star Aubameyang a vécu une soirée cauchemardesque en manquant notamment un penalty, tiré droit sur le gardien Ederson (58). Il avait déjà raté deux occasions franches (11, 54) auparavant.
En se laissant contrer par le défenseur suédois Victor Lindelöf (24), le jeune international français Ousmane Dembélé a lui aussi contribué au gâchis des Jaune et Noir, pourtant si étincelants en attaque lors de la phase de poules (21 buts marqués, un record).
Et quand les attaquants de Dortmund visaient juste, le Brésilien Ederson sortait deux grandes parades coup sur coup face à Reus et Piszczek (56), et une troisième sur une frappe de Pulisic déviée par Jimenez (84).
De son côté, Benfica n'a pas manqué de prendre l'avantage sur un but plein d'opportunisme de l'international grec Kostas Mitroglou (48), qui récupérait en renard des surfaces un ballon gagné dans les airs par Luisao sur corner. Le géant brésilien aura ainsi fêté dignement sa 500e rencontre au service des Aigles de Lisbonne.
Qualifié dans la douleur en huitièmes de finale, le Benfica peut désormais rêver d'arriver en quarts, stade de la compétition où il avait échoué la saison dernière face au Bayern Munich.
Dortmund, finaliste battu de 2013 qui n'a pourtant plus atteint les quarts de C1 depuis 2014, devra de son côté hausser le niveau, notamment la finition, lors du match retour le mercredi 8 mars dans son antre du Signal Iduna Park.
Avec AFP