Dénommée "16 jours d'action", cette campagne coïncide avec la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.
Dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le lundi 25 novembre, une série d’activités a lieu dont les Seize jours d'action contre la violence liée au genre. Cette campagne internationale n’a toutefois pas porté ses fruits dans des pays comme l’Afrique du Sud, surnommée la «capitale du viol».
Une année particulièrement horrible pour les femmes en Afrique du Sud - pays où les violences sexuelles atteignent des niveaux record. Dernier cas qui a provoqué une vague de protestation inédite : le viol et le meurtre de la jeune fille Anene Booysen.
Mais situation tout aussi abominable ailleurs sur le continent: Au Kenya, violée puis jetée dans une fosse septique, une adolescente a vu ses agresseurs ressortir de leur cellule avec, comme peine, l'obligation de débroussailler les abords du poste de police!
Au Congo-Kinshasa, les femmes et les filles ont également subi les pires violences sexuelles perpétrées des éléments appartenant tant aux groupes armés qu’a l’armée régulière. A tel point que la RDC avait aussi été qualifiée de capitale mondiale du viol.
Il y a des militants qui sont toutefois optimistes et pensent que la campagne de sensibilisation gagne effectivement du terrain. A Nairobi, des centaines de manifestants sont descendus dans la rue en octobre dernier pour réclamer des peines plus sévères pour les violeurs présumés contraints seulement à tondre la pelouse. A Kinshasa, des dizaines de soldats comparaissent en cour, accusés de viols collectifs. Quelques améliorations certes, mais pour Tiseke Kasambala de Human Rights Watch-Afrique, beaucoup reste encore à faire.
Le président sud-africain Jacob Zuma, lui-même acquitté de viol, s'est prononcé ce lundi contre la violence sexuelle à l'occasion du premier jour de la campagne des Seize jours d'action contre la violence liée au genre.
Une année particulièrement horrible pour les femmes en Afrique du Sud - pays où les violences sexuelles atteignent des niveaux record. Dernier cas qui a provoqué une vague de protestation inédite : le viol et le meurtre de la jeune fille Anene Booysen.
Mais situation tout aussi abominable ailleurs sur le continent: Au Kenya, violée puis jetée dans une fosse septique, une adolescente a vu ses agresseurs ressortir de leur cellule avec, comme peine, l'obligation de débroussailler les abords du poste de police!
Au Congo-Kinshasa, les femmes et les filles ont également subi les pires violences sexuelles perpétrées des éléments appartenant tant aux groupes armés qu’a l’armée régulière. A tel point que la RDC avait aussi été qualifiée de capitale mondiale du viol.
Il y a des militants qui sont toutefois optimistes et pensent que la campagne de sensibilisation gagne effectivement du terrain. A Nairobi, des centaines de manifestants sont descendus dans la rue en octobre dernier pour réclamer des peines plus sévères pour les violeurs présumés contraints seulement à tondre la pelouse. A Kinshasa, des dizaines de soldats comparaissent en cour, accusés de viols collectifs. Quelques améliorations certes, mais pour Tiseke Kasambala de Human Rights Watch-Afrique, beaucoup reste encore à faire.
Le président sud-africain Jacob Zuma, lui-même acquitté de viol, s'est prononcé ce lundi contre la violence sexuelle à l'occasion du premier jour de la campagne des Seize jours d'action contre la violence liée au genre.
Your browser doesn’t support HTML5