"La Fédération tunisienne de football n'a pas fait outrage au bureau exécutif de la CAF ni aux responsables de la CAF", a déclaré à l'AFP le vice-président de la Fédération Maher Snoussi.
"Pourquoi des excuses? Nous avons demandé à la CAF de nous préciser de quoi nous devrions nous excuser. Nous avons dit que l'arbitre a commis des erreurs en notre défaveur (...) nous avons demandé que la CAF ouvre une enquête", a-t-il ajouté après une réunion des dirigeants de la FTF consacrée à ce contentieux.
La CAF a sommé la FTF de présenter ses excuses avant le 5 février à minuit pour ses "insinuations de partialité et de manque d'éthique à l'encontre de la CAF et de ses officiels, ou à défaut de présenter des preuves irréfutables et tangibles pour étayer les propos injurieux de la FTF". En cas de refus, la Tunisie serait exclue de la CAN-2017.
La Tunisie a été éliminée en quarts de finale de la CAN-2015 par la Guinée équatoriale, pays hôte, notamment à la suite d'un penalty litigieux dans les dernières minutes du temps réglementaire. L'arbitre mauricien, Seechurn Rajindrapasard, qui avait dû quitter le stade protégé face à la colère des joueurs tunisiens, a été suspendu six mois mardi.
Réagissant à l'élimination de son équipe, Hichem Ben Omrane, membre du bureau exécutif de la FTF, avait dénoncé à l'AFP "une sorte de hold-up pour satisfaire l'équipe locale. La CAF a désigné un arbitre maison, qu'elle désigne à chaque fois pour ses sales besognes. Il est malhonnête, sans foi ni loi. Il faut que la CAF arrête ses manigances".