Le Congo, qui s’était placé en bonne position dans cette poule, a confirmé ses ambitions en battant le Burkina Faso par 2 à 1 pour finir en tête avec 7 points. Fabrice N’Guesssi a donné la victoire aux Diables rouges d’une belle tête à la 87e minute de jeu sur une balle repoussée par le gardien burkinabe Germain Sanou et, cela, environ une minute après l'égalisation burkinabe d'Aristide Bancé. La tête basse, les Etalons quittent la compétition.
Statistique incroyable pour Claude Leroy, le sélectionneur du Congo Brazzaville, c’est la 7e fois en 8 CAN qu’il franchit le premier tour, un vrai sorcier blanc !
Le Nzalang passe devant son public
La Guinée équatoriale a, pour sa part, créé une grande surprise dans son derby de la CEMAC contre le Gabon. Dans un match qu’ils devaient absolument gagner pour s’accorder une chance d’avancer, les Equato-Guinéens n’ont pas déçu leur public, inscrivant d’abord par Javier Balboa par penalty à la 55e, puis consolidant la victoire à la 86e minute par Iban Edu, venu du banc de touche.
Malgré les efforts de Pierre-Emerick Aubameyang et de Frédéric Bulot, le pays hôte défendra vaillamment son butin, se hissant en quart de finale.
Le Nzalang Nacional réédite l’exploit de 2012. Comme lors de la CAN organisée à domicile, les Equato-Guinéens se qualifient pour les ¼ de finale de la compétition. Ils l’ont fait avec brio et grâce à leur impeccable gardien Ovono
Les Gabonais eux vont longtemps reparler du penalty sifflé peu avant l’heure de jeu par l’arbitre ivoirien de la rencontre Désiré Doué Noumandiez.
Balboa transforme et quelques minutes plus tard c’est Edu qui donne la victoire aux siens 2-0.
Les Panthères gabonais disent adieu à la compétition.