"Les grands favoris ne sont pas là. Bien sûr que ça nous donne une idée et encore plus confiance, pour se dire que oui, peut-être que cette année est la bonne", a déclaré le technicien.
"Mais comme je l'ai dit, c'est juste de l'espérance et ça ne suffira pas. Il nous faudra cravacher dur, il nous faudra travailler dur, il faudra être sérieux et c'est ce que nous sommes en train de faire", a-t-il poursuivi.
Les éliminations dès les 8es des Pharaons hôtes de la compétition, des Camerounais tenants du titre et des Marocains d'Hervé Renard ont dégagé la voie menant au sacre pour les Lions de la Teranga. La sélection jouera sa place dans le dernier carré face aux modestes Béninois, avant d'affronter en demies la surprise Madasgacar ou la Tunisie qui n'a pas impressionné depuis le début.
Solide face à l'Ouganda (1-0), le Sénégal a montré la ressource, et le talent avec Sadio Mané, nécessaires pour aller loin. Mais son coach reste concentré sur l'objectif du Bénin.
"Je le dis et je le répète, depuis quatre ans que je suis ici et j'essaie de vous convaincre, pour vous dire qu'il n'y a plus de petites équipes sur le continent africain et je crois que cette CAN l'a montré. Gagner en Afrique, c'est difficile, compliqué. Les équipes qui pensent que le match est déjà joué auront tort", a déclaré Aliou Cissé.
Ces quarts se joueront avec un nouvel acteur, l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), qui sera déployée à partir de ce stade de la compétition.
"Je ne suis pas trop fan de la VAR. Ca peut nous aider comme nous pénaliser. Après, voilà, on n'a pas le choix. On va faire avec mais on ne va pas se fier à la VAR, on va jouer notre football et montrer ce que c'est le Sénégal", a déclaré le défenseur Salif Sané.