La Centrafrique va-t-elle enfin tourner la page de l’insécurité ? Il y a encore du chemin à faire, mais la Coalition des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), la dernière grande rébellion encore active dans ce pays, a signé un accord de cessez-le-feu avec le gouvernement de Bangui.
Le texte a été signé, dimanche, entre le ministre délégué au Désarmement Xavier-Sylvestre Yangongo, et Mahamat Zakaria, le conseiller du leader de la CPJP, Abdoulaye Hissène.
Le groupe rebelle s’engage ainsi dans la voie de la signature d’un accord de paix définitif, comparable à celui de Libreville signé en 2008 par la plupart des rebelles centrafricains.
La CPJP va donc progressivement déposer les armes, a dit son porte-parole, Dr Bevarrah Lala. « Sur le terrain, il y aurait le désarmement, il y aurait la démobilisation, donc on va totalement rentrer dans le moule DDR, donc on ne pourra plus exister en tant que CPJP », a-t-il expliqué.