"Le président Nicolas Maduro et la révolution bolivarienne expriment leur reconnaissance à la Norvège pour son soutien au dialogue pour la paix et la souveraineté", a écrit sur Twitter le chef de la diplomatie vénézuélienne Jorge Arreaza.
C'est le premier responsable du gouvernement vénézuélien à confirmer la tenue de conversations dans le pays nordique. Vendredi matin, Oslo a annoncé l'existence de "contacts préliminaires" avec les deux camps dans le cadre d'une "phase exploratoire".
Lire aussi : Venezuela : pouvoir et opposition reprennent langue à Oslo"La Norvège félicite les parties en présence pour leurs efforts. Nous réaffirmons notre volonté de continuer à soutenir la recherche d'une solution pacifique pour le pays", a ajouté le ministère norvégien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Contactée par l'AFP vendredi matin, la chancellerie norvégienne n'a pas souhaité faire davantage de commentaires.
Le chef de l'opposition Juan Guaido s'était contenté jeudi de dire que des délégués de son camp participaient à une "médiation" de la Norvège. "Il n'y a aucun type de négociations", avait-il cependant tempéré.
De son côté, le président vénézuélien Nicolas Maduro n'avait pas confirmé ces contacts mais avait affirmé jeudi que son ministre de la Communication Jorge Rodriguez participait à "une mission très importante pour la paix du pays (...) en Europe", et qu'il rentrerait bientôt.
Selon différents médias, ces discussions auraient impliqué, côté Maduro, le ministre de la Communication Jorge Rodriguez et le gouverneur de la province de Miranda, Hector Rodriguez. L'opposition aurait été quant à elle représentée par l'ancien député Gerardo Blyde, l'ex-ministre Fernando Martinez Mottola ainsi que le vice-président du Parlement, Stalin Gonzalez.
L'opposant de centre-droit Juan Guaido s'est proclamé président par intérim le 23 janvier et il est reconnu comme tel par une cinquantaine de pays. Il tente depuis de déloger Nicolas Maduro, qu'il qualifie d'"usurpateur" depuis l'élection présidentielle de mai 2018, "frauduleuse" selon l'opposition, qui a permis au chef de l'Etat socialiste de se maintenir au pouvoir.