Confirmant une information de RMC Sport, la double championne olympique du 800 m se présentera sur le 2.000 m, distance qui n'existe pas en championnat, alors qu'elle mène une bataille juridique contre le nouveau règlement de la Fédération internationale d'athlétisme (FFA) concernant les athlètes hyperandrogènes.
Ce règlement demande depuis le 8 mai à certaines athlètes présentant une différence du développement sexuel (DSD) de suivre un traitement pour faire baisser un taux de testostérone élevé qui leur offre un avantage injuste dans la catégorie féminine, selon l'IAAF.
Lire aussi : L'ONU critique l'IAAF à propos du taux de testostérone des athlètesLes athlètes concernées doivent faire baisser leur taux de testostérone pendant six mois consécutifs avant de pouvoir participer à une compétition internationale du 400 m au mile (1.609 m).
Semenya (28 ans) a été déboutée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) de son recours contre ce règlement le 1er mai, mais le gouvernement sud-africain a annoncé qu'il voulait faire appel de cette décision devant le Tribunal fédéral suisse.
Lire aussi : Semenya défend les athlètes sujets à des "variations génétiques"La Sud-Africaine a clamé son intention de ne pas suivre de traitement mais espère bien défendre son titre mondial sur 800 m à Doha (27 septembre - 6 octobre), deux souhaits pour l'instant incompatibles.
En attendant, Semenya continue de s'aligner sur des compétitions de haut niveau: avant Montreuil, sa présence a été annoncée mardi sur le 3.000 m du meeting de la Ligue de diamant à Stanford (Californie) le 30 juin.