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Lancé au Bénin en 1994, ce projet a pour objectif de "briser le silence" sur la tragédie de la traite négrière, mettre en lumière ses conséquences sur les sociétés modernes et contribuer à la culture de la paix.
Un quart de siècle d'existence pour le projet "La route de l'esclave". Un projet voulu par Haïti et plusieurs pays africains et qui a reçu le soutien de l'Unesco.
Mais faut-il encore se concentrer sur l'esclavage ? "Oui", répond Ali Moussa Iye, expert de l'Unesco et président du comité d'organisation.
"On pense que l'Afrique doit vraiment faire face à sa diaspora. Il s'agit de rester très sensible quand les gens viennent sur la terre de leurs ancêtres. Il y a toutes sortes d'émotions lorsqu'ils viennent. Il faut vraiment être à l'écoute et respecter la sensibilité des descendants pour que cela ne donne pas l'impression de commercialiser l'esclavage".
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Pour Charles Akibodé, expert de l'Unesco pour la classification des sites historiques, membre du comité scientifique de la route de l'esclave, briser le silence reste une nécessité pour panser les plaies et aller de l'avant.
"Je crois qu'il faudrait qu'on montre que très souvent et de plus en plus, il y a une demande. Ces lieux et espaces de mémoire sont des compléments à l'éducation dans nos écoles. Il faut que les Etats y pensent sérieusement, on ne doit pas folkloriser l'esclavage".
Selon les autorités, le Bénin rêve d'être une véritable terre d'accueil et d'inspiration pour tous les descendants d'esclaves en quête de réponses et de ressourcement.