"J'ai été assez clair depuis mes débuts dans cette administration: si vous ne pouvez pas faire partie de l'équipe, si vous ne soutenez pas cette mission, alors il faut peut-être songer à faire autre chose", a lancé le chef de la diplomatie américaine dans l'émission télévisée Fox News Sunday.
"On a besoin de tous ceux qui aident à mener à bien la mission du président Trump et j'espère que chacun, dans chaque agence du gouvernement - Justice, FBI, département d'Etat -, participe bien à cette mission", a-t-il ajouté. "Et si ce n'est pas le cas, il vaut mieux aller faire quelque chose de plus utile ailleurs."
Selon des médias américains, le numéro deux du ministère de la Justice Rod Rosenstein a évoqué au début du mandat du milliardaire républicain la possibilité de le mettre à l'écarte du pouvoir en activant le 25e amendement de la Constitution, une procédure encore jamais utilisée aux Etats-Unis. D'après ces informations, il a suggéré à ce moment-là, devant témoins, qu'il faudrait enregistrer Donald Trump à son insu pour rendre compte du "chaos" régnant à la Maison Blanche.
Rod Rosenstein dément fermement ces informations. Mais celui qui supervise l'enquête sur les soupçons de collusion entre l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie en 2016 est depuis encore un peu plus dans le viseur du président.
Prié de dire s'il était lui-même au courant de ces conversations pour enregistrer voire démettre Donald Trump, Mike Pompeo a répondu: "Ni de près ni de loin".
Avec AFP