Cinq soldats tués par l'explosion d'une mine artisanale au Kenya

Des soldats traversent une route lors d'un exercice militaire simulé de l'unité d'entraînement de l'armée britannique au Kenya (BATUK) avec les Forces de défense du Kenya (KDF) au ranch ol-Daiga, haut sur le plateau de Laikipia au Kenya, le 26 mars 2018.

Cinq soldats kényans ont été tués par l'explosion d'une mine artisanale mercredi matin au passage de leur convoi dans le comté de Lamu (est), proche de la frontière somalienne, a annoncé l'armée.

"Des soldats opérant dans le comté de Lamu, qui effectuaient une mission humanitaire civile de distribution d'eau aux habitants de la zone, ont touché un engin explosif improvisé", a indiqué l'armée dans un communiqué, précisant que 5 soldats ont "succombé à leurs blessures" tandis que 10 autres "reçoivent des soins médicaux".

L'incident s'est déroulé sur une piste à quelques kilomètres de la frontière somalienne, entre les villages côtiers de Kiunga et Sankuri.

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L'utilisation d'engins artisanaux contre les patrouilles de police et de l'armée dans les régions frontalières du nord et de l'est kényan, près de la Somalie, est relativement courante. Les islamistes somaliens shebab ont par le passé revendiqué la plupart des attaques de ce type qui ont tué des dizaines de policiers et soldats kényans.

Affiliés à Al-Qaïda, les shebab ont juré la perte du gouvernement fédéral somalien, soutenu par la communauté internationale et les 20.000 hommes de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), à laquelle participe le Kenya.

Avec AFP