"Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger ces millions d'athlètes intègres (...) Une politique de tolérance zéro signifie le respect total des règles de l'Agence mondiale antidopage par tous les pays et tous les sports", a plaidé le président du CIO dans une tribune.
"Les récents événements survenus dans certains sports sont particulièrement inquiétants pour moi qui suis médaillé olympique", a estimé l'Allemand, champion olympique par équipe en escrime à Montréal en 1976, faisant ainsi allusion notamment au scandale de dopage et de corruption qui secoue l'athlétisme.
M. Bach a rappelé que "dans (sa) jeunesse", il avait appelé à "une suspension à vie dès la première infraction. Hélas, aucun tribunal n'aurait confirmé une telle sanction".
"Toutefois nous pouvons faire en sorte que le système de lutte contre le dopage soit plus indépendant des organisations sportives", a-t-il souligné, rappelant ainsi que le CIO avait demandé à l'Agence mondiale antidopage (AMA) d'envisager de prendre à sa charge les programmes de contrôle antidopage des fédérations internationales. Le CIO a également proposé au Tribunal arbitral du sport (TAS) "de se charger de sanctionner tous les athlètes dopés", afin d'harmoniser les sanctions.
M. Bach a publié cette tribune à l'ouverture d'une Commission exécutive du CIO où le thème de la bonne gouvernance figure en bonne place, au moment où le football et l'athlétisme se débattent dans des scandales mêlant respectivement corruption et dopage.
Avec AFP