Les réflexions ont porté aussi sur la densification des exportations sous Agoa avant l'échéance de 2025.
Les délégués des 38 pays africains éligibles à la loi Agoa ont fait le déplacement de Lomé avec la crainte que la nouvelle administration américaine ne décide la fin de la loi sur la croissance et les opportunités de développement économique en Afrique, avant l'échéance de 2025. Une crainte dissipée par le représentant des Etats-Unis pour le commerce extérieur Robert Lighthizer, lors de la session ministérielle.
Le ministre ivoirien du commerce, Souleymane Diarrassouba, a jugé importante cette déclaration du représentant des Etats-Unis pour le commerce extérieur.
Les importations américaines depuis l'Afrique représentent environs 1% de son total en provenance du monde.
"Les Africains n'ont pas su profiter de façon optimale de la loi Agoa en vigueur depuis 17 ans. C'est à 8 ans de l'échéance que certains pays comme le Togo viennent d'élaborer leur stratégie pour augmenter les exportations sous Agoa," a fait remarquer Bernadette Legzim-Balouki, ministre togolaise du commerce.
L'après 2025 a été au cœur des échanges dans les couloirs du forum. Même si rien n'est encore décidé, le porte-parole francophone du département d'état, Brian Neubert, estime qu'un accord de libre échange pourrait être envisagé.
Le forum Agoa 2017 est fini. Pour les 38 pays africains, un autre chantier est ouvert, celui qui pourra aboutir à l'élaboration d'une stratégie régionale Agoa, afin de booster les exportations africaines sur le marché américain.
Reportage de Kayi Lawson Lomé pour VOA Afrique.