Poursuivi pour complicité d'assassinat, un architecte monégasque, Alain Deverini, seul présent à l'audience, a été en revanche acquitté. Le troisième accusé de cette affaire nébuleuse, l'Italien Domenico Cocco, doit être jugé ultérieurement.
Le trio était accusé d'avoir fomenté l'assassinat fin 2000 de Philémon Mwami Naluhwindja, chef Maï Maï d'une tribu de la région du Sud-Kivu en République démocratique du Congo (RDC), et d'Aimé-Noël Atembina, conseiller militaire du gouvernement de l'ex-Zaïre à l'époque du Maréchal-président Mobutu Sese Seko.
Les corps des victimes avaient été retrouvés dans une voiture en feu le 29 décembre 2000 à Chasse-sur-Rhône, au sud de Lyon (centre-est).
Selon la thèse retenue par l'accusation, les trois hommes étaient jugés pour avoir organisé l'élimination de ces "putschistes" supposés, afin de protéger leurs affaires en RDC.
Mais quatorze ans après les faits, le mobile du double assassinat reste nébuleux, selon les dires même des enquêteurs. Les deux tueurs n'ont en outre jamais été retrouvés.
VOA/AFP