Des délégations venues d'Afrique - Tchad, Togo, Sénégal, Gabon, Afrique du sud, Tanzanie -, d'Asie - Chine, Indonésie, Malaisie, Vietnam - et d'Amérique du sud - Brésil, Chili, Colombie - sont attendues à cette rencontre de trois jours.
La Côte d'Ivoire, qui aspire à l'émergence de son économie d'ici 2020, "a besoin d'échanger avec les autres pays qui ont réussi afin que cela soit durable" a affirmé la ministre ivoirienne du Plan et du développement, Nialé Kaba.
"Un certain nombre d'indicateurs montrent que la Côte d'Ivoire est sur la bonne voie" de l'émergence, a-t-elle assuré.
"Nous avons un petit frémissement d'industrialisation (...) Nous étions une économie agricole, aujourd'hui les contributions des différents secteurs à la formation de la richesse nationale se sont modifiées en défaveur du secteur agricole, c'est une tendance forte", a souligné Mme Kaba, ancienne ministre de l'Economie.
Le Tchad, à l'émergence initialement prévue en 2020, mise désormais sur 2030, à l'instar du Togo. Le Sénégal, plus prudent, s'engage pour 2035.
Première économie francophone en Afrique de l'ouest, la Côte d'Ivoire a enregistré ces dernières années des taux de croissance impresionnants: 10,7% en 2012, 9,2% en 2013, 8,5% en 2014, 9,5% en 2015 et une prévision de 9,8% pour 2016.
Mais "la croissance rapide n'a pas été accompagnée par la création d'emplois de qualité au cours de ces dernières années", avait déploré récemment la Banque mondiale pour qui le principal défi du gouvernement ivoirien est de réduire la pauvreté.
Avec AFP