"Nous continuons notre combat pour un Congo démocratique", a dit Parfait Kolelas, privé de liberté de ses mouvements depuis quelques jours. M. Kolelas a déclaré que l’opposition restait ouverte au "débat et à la négociation" pour discuter du respect de la Constitution qui garantit "l’alternance à la tête de l’Etat".
Le statu quo pousserait l’opposition à avoir recours à la "ville morte et a la désobéissance civile" pour refuser cet état de fait. Parfait Kolelas appelle aussi la communauté internationale à prendre des sanctions contre le "régime de Sassou Nguesso" en vue de le contraindre à revoir sa copie. "Le peuple ne peut pas continuer à subir", affirme M. Kolelas.
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"Les mêmes problèmes demeurent depuis 32 ans de pouvoir de Denis Sassou Nguesso", c’est un "échec à reconnaître", souligne l’ancien bras droit de l’homme fort à Brazzaville. Il faut "donner la chance au Congo de demain de prospérer", a précisé l’opposant en résidence surveillée.