"2016 est une année électorale. A ce titre, elle doit de nouveau consacrer notre haute maturité et notre sens élevé de la nation", a déclaré M. Sassou Nguesso dans une allocution télévisée.
"Cela pour que les échéances politiques à venir, en commençant par l'élection présidentielle (...) ne fasse pas le lit des diables qui, de temps en temps, quand ils le veulent nous prennent la tête", a-t-il ajouté.
Mercredi, les autorités congolaises ont fixé au 20 mars le premier tour de la présidentielle qui était censée se tenir en juillet, selon la nouvelle Constitution adoptée fin octobre par référendum, dont l'opposition a rejeté les résultats comme une "tricherie", après une campagne marquée par des violences meurtrières.
Ce texte a fait sauter les deux verrous interdisant à M. Sassou Nguesso - qui cumule plus de 31 ans à la tête du Congo - de se représenter en 2016: la limite d'âge et celle du nombre des mandats.
M. Sassoua demandé à "chacune des parties prenantes au processus électoral (...) de mettre tout en oeuvre, afin que la nouvelle république soit portée sur les fonts baptismaux dans la paix et la cohésion nationale".
Né en 1943 (et non 1933), M. Sassou Nguesso est à la tête du Congo, petit pays d'Afrique centrale de 4,4 millions d'habitants dont le pétrole est la principale source de richesse.
M. Sassou Nguesso a dirigé le Congo à l'époque du parti unique, de 1979 jusqu'aux élections pluralistes de 1992, qu'il a perdues. Il est revenu au pouvoir à la fin de la guerre civile en 1997 avant d'être élu président en 2002 et réélu en 2009.
Le chef de l'État congolais n'a toujours pas annoncé sa candidature pour la présidentielle, mais ses partisans ne s'en cachent pas.
Avec AFP