La police va procéder à "l'interdiction de circulation, à dater du mercredi 16 mai 2018, des véhicules communément appelés "Ketch" affectés au transport en commun, a déclaré le porte-parole de la police, le colonel Pierrot-Rombaut Mwanamputu, lors d'une conférence de presse.
La mesure concerne des voitures non immatriculées assurant le transport en commun à Kinshasa.
De petites voitures Toyota utilisées comme taxi ont envahi le secteur de transport en commun à Kinshasa depuis le début de la décennie 2010.
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Cette décision est motivée par "la recrudescence de la criminalité" constatée depuis un temps à Kinshasa où des cas de "rapt ou enlèvement des citoyens" au moyen des véhicules de cette marque, affirme la police.
Par ailleurs, des véhicules "sans plaque d'immatriculation, avec plaque voilée, avec plaque non conforme ou à vitres fumées ou teintées" affectés au transport en commun sont également interdits de circuler, selon la police.
Les propriétaires de ces véhicules "qui seront saisis et jetés à la fourrière, paieront une forte amende", a prévenu le colonel Mwanamputu.
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"Nous craignons que cette opération ne se transforme en tracasserie policière comme on a l'habitude de le voir dans ce pays", a réagi auprès de l'AFP Georges Kapiamba, président de l'Association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ, une organisation de défense des droits de l'Homme).
Le problème de transport en commun est crucial à Kinshasa, mégapole disposant de deux compagnies publiques de transport en commun dotées de moins de 500 de bus en bon état.
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Le prix de la course en taxi et taxi-bus en commun est passé de 500 à 700 francs congolais (0,30 à 0,43 dollar) depuis le début du mois, donnant lieu aux manifestations d'étudiants qui réclament sa révision à la baisse, réprimées par les forces de l'ordre.
Avec AFP